mercredi 16 novembre 2016

C’est pour quand les bonnes nouvelles ?

Je me sens complètement dépassée : outre le fait que je traine mon célibat comme un nuage noir au-dessus de ma tête, j’ai l’impression de cumuler les tuiles depuis 7 jours.


Je n’aurais les résultats que le 25 novembre, mais je n’ai pas vraiment d’espoir. « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » : ah mais c’est fait, je me suis fait assassiné par mon jury.

- J’ai réalisé que « L’homme-de-ma-vie », a.k .a l’un de mes meilleur ami, a.k.a un mec dont j’ai été folle amoureuse, était en fait un connard. Ou en tout cas un mec comme un autre.
Quelque part c’est un petit soulagement. Mais c’est aussi la preuve que je ne le connaissais pas bien du tout – et que je peux me laisser berner facilement.

- Je pars en voyage avec lui dans 1 mois, et, d’une part, je ne suis plus si sûre d’avoir envie de passer 10 jours avec lui. Et d’autre part, parce que c’était encore trop simple, les gens sensés nous accueillir (amis de ma famille de longue date) nous lâchent. Et je n’ai pas de plan B. Et c’est sur un autre continent, une autre culture, BREF, c’est la MERDE.
Plus ça va et moins je le sens, ce voyage. Moi qui partait pour me retrouver, me recentrer, vivre une expérience riche de sens… Ca démarre plutôt mal.

- J’ai explosé la boite de vitesse de ma voiture. Le levier de vitesse m’est resté en main. Mais comment un tel truc est possible ?!
J’ai la poisse.
Et je suis une brute.

- Je me demande enfin à partir de combien de jours/semaines je peux estimer que je n’aurai définitivement plus de nouvelles de choupi-de-la-salle-de-sport. Et que je dois prendre ça pour une sorte de rupture – enfin, non, puisqu’on n’est pas ensemble.
Parce que là ça fait 10 jours que je n’ai plus aucunes nouvelles. Que la dernière fois que je l’ai croisé, il m’a mis un vent.
Et bien sûr, je n’ai plus de voiture donc je ne vais plus au sport donc je ne le recroise pas.
Et, putain de bordel à queue, j’ai juste envie de tendresse, et de dormir au creux de ses bras.


Pourquoi tout est si compliqué ?

Alors je le dis tout net : être une femme du XXIe, forte et indépendante, ok, dans le principe je suis assez partante.
Mais me faire chier sur la gueule, sans pouvoir me refugier dans les bras de quelqu’un, là, je n’y arrive plus.
S.O.S, j’ai besoin d’amour.


Et ce qui m’effraie là dedans, c’est que j’aurais, dans l’idée, juste envie de pleurer et de laisser tout sortir un bon coup. Mais je n’arrive plus à pleurer depuis des mois.

Je ne sais même pas si j’ai pleuré depuis ma rupture, il y a un an et demi.


J’ignore si, le jour où je craquerai, je saurais réussir à m’arrêter de pleurer.


Ou si je repleurerai un jour.

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