vendredi 29 décembre 2017

Noël... consternant

Consternation après 10 jours chez ma mère : ce qui devait, selon mon plan initial, me faire aller beaucoup mieux, me reposer, me faire prendre de la distance et me faire reprendre ma vie en main… n'est pas du tout arrivé.
Confiante, j’avais arrêté les médicaments dès mon arrivée : « Je n’en aurais plus besoin ! ».
3 jours plus tard, je fondais en larmes sans raison apparente.
J’ai repris les médicaments.
=> Échec cuisant.
"Mon raisonnement était pourtant sans failles" (Sentaï School)

mardi 26 décembre 2017

Le déménagement de l’enfer

J’aime bien les titres dramatiques ces derniers temps (ou est-ce ma vie qui veux ça ?). Mes articles devraient être illustrés d’affiches de ciné type Blockbuster, avec des explosions, des postures dramatiques et des couleurs qui piquent les yeux.

mercredi 20 décembre 2017

La soirée de l’extrême : ratages et grosse honte

J’ai l’impression que ma vie en ce moment est une succession d’événements et de décisions qui suivent la chronologie « Avant la rupture » et « Après la Rupture ».

jeudi 14 décembre 2017

Depuis qu’il m’a quitté, j’ai froid / A quand des médicaments pour guérir d’une rupture ?

Une semaine de rupture. Et j’ai l’impression d’aller de plus en plus mal, et d’être incapable de raisonner.

Mes collègues me regardent de loin, circonspects, comme une bombe à retardement.
Plus personne n’ose me demander « ça va ? » : Ils ont vite compris que, non, ça va pas, et qu’en plus la question provoque un raz de marée.
Certes, j’ai tendance à sangloter sans prévenir, et je me traine dans les couloirs comme une âme en peine, dans les mêmes fringues que la veille.
Ou l’avant-veille.
Ou même plus tard que ça ?
Je ne sais plus quand j’ai changé de fringues pour la dernière fois.
Si ça continu, je vais devenir une sorte de monstre-mascotte au boulot. Ptetre même que c'est déjà le cas ?!

dimanche 10 décembre 2017

Parce qu’il faut bien continuer, même si l'envie n'est plus là

 Malgré tout, Show Must Go On.

Après moult rebondissements que je n’ai pas eu le temps de détailler (et puis soudain, plus l’envie de rien, et surtout pas de positiver), j’ai pu acheter ma maison : j’ai signé l'acte de vente avec deux semaines de retard, qui retardent les travaux (et donc l’occupation confortable de la maison) d’au moins un mois et demi.
C’était « avant », avant la rupture, avant le rêve brisé : Charles-Henri avait déboulé chez moi pour m’aider à commencer les cartons, pendant que j’étais au travail. Je lui avais dit « Et quand je rentrerai, tu m’attendras nu ? », et quand j’étais entré, il se déshabillait en vitesse, et m’a porté jusqu’au lit, me faisant l’amour au milieu de mes vêtement qui formait comme une corolle autour de moi.
C’était « l’avant ».

jeudi 7 décembre 2017

Et se faire larguer par téléphone, sans préavis...

Lundi, Charles-Henri et moi passions la journée à l’hôpital, parce que j’ai eu la bonne idée de peut-être me casser le pied deux semaines avant mon déménagement.
J’étais dépité de passer notre temps ensemble à attendre à l’hôpital, mais il a été hyper rassurant : « Vivre à deux, c’est aussi faire des trucs pas funs. Mais au moins on ne les fait pas tout seul ! ».

Finalement fausse alerte, c’est « juste » une foulure.

Moments de calme et de tendresse, comme toujours. D’ailleurs à peine était-il arrivé chez moi qu’il me mettait nue et m’enlaçait, chuchotant « Ca m’a tellement manqué… ». Ca faisait presque deux semaines qu’on ne s’était pas vu, que je ne recevais pas de messages ni d’appels, j’étais donc totalement en manque de lui.
Le lundi soir, il repartait, et la fin de soirée était maussade et triste, surtout qu’on  ne se voyait qu’une semaine plus tard, en coup de vent.
J’ai dit que j’aimerai qu’on s’écrive plus, que je souffrais de ces silences.
God, j’adore qu’on puisse discuter de tout, comme ça.

Mardi, il m’envoyait un petit message adorable « Je pense beaucoup à toi ».

Mercredi, il m’appelait « Ça ne va pas du tout. Il faut qu’on parle de nous ».

Et là tu sais que tout va s’effriter sous tes pieds comme un château de sable emporté par la mer.

Week-end de l’extrême : Fatigue et mini-drames

Vendredi : Le jour où, dans le meilleur des cas, je connaissais le fin mot de la vente de la maison.
Résultat : Pas de nouvelles du Notaire et encore un week-end d'incertitudes.

mardi 5 décembre 2017

Week-end à l’hôpital avec Charles-Henri


A la base, avant de nous voir à l’improviste vendredi soir, Charles-Henri et moi devions passer un petit bout de week-end ensemble. Mais comme le week-end précédent, il fallait se débrouiller avec nos emplois du temps respectifs, puisqu'il faisait 48h de Garde.
Cette fois, nous avions un planning inédit : je le rejoignais vers 17h à l’hôpital, car oui Mesdames et Messieurs, les Internes et autres médecins de garde ont une chambre, et peuvent y recevoir leurs conjoints pendant leur garde.
Je me suis immédiatement imaginé à la place d'un patient hospitalisé, qui attend, angoissé, son médecin de garde, pendant que celui-ci est en pleine séance de jambes en l’air. Ce qui est donc une foutue réalité (car oui, spoiler : on a fait l’amour à l’hôpital)
Il ne faudrait jamais connaitre les dessous de l’organisation d’un hôpital, tout comme il ne faut jamais voir les cuisines d’un restaurant.

lundi 27 novembre 2017

Un cours de bricolage et les Spice Girls


1997 : Les Spice Girls
2017 : Les cours de bricolage chez Leroy Merlin
Quel lien entre le magasin à symbole vert et la robe Union Jack ras la foune de Geri Halliwel, me demanderez-vous ?
Le girl power, évidement.
(Ya pas de petit féminisme)

vendredi 24 novembre 2017

De la dictature du poil


Charles-Henri : « Tu sais la première nuit qu’on a passé ensemble, tu m’avais dit que tu étais en jachère niveau poils… Pas de soucis hein… Mais depuis… heu… Voilà…. Je t’avais dit que c’était pas trop mon truc et … heu…. Tu m’avais dit que tu ferais quelque chose et… »
« Ben…. Comme c’est là, ça va pas ? »
«  Ah parce que tu as fait quelque chose, là ?! »

Ah.

Visiblement, nous avons une incompréhension.

mardi 21 novembre 2017

Le retour d'Hector

Nos derniers échanges dataient précisément du 11 août, date à laquelle j’arrêtais de lui répondre, parce que c’était stérile, et parce qu’il retombait dans du drama qu’il voulait culpabilisant, mais qui n’était que ridicule.

vendredi 17 novembre 2017

Week-end à Charlenriville


Je devenais folle quelques jours auparavant, à imaginer le pire et à m’enfoncer moi-même dans mes propres craintes, rageant sur ces temps trop courts que nous passons ensembles, Charles-Henri et moi.
Et puis comme s’il lisait mes pensées (Je ne préfère ne pas soupçonner la possibilité qu’il lise le blog, on avait dit non), il a proposé que nous passions le week-end ensemble. Bon, c’était moins facile que prévu car je travaillais le dimanche et j’avais des tonnes de rendez-vous et de trucs de prévus le lundi, mais on a goupillé un emploi du temps pas dégueulasse : je le rejoignais à Charlhenriville le dimanche en sortant du boulot, on passait la soirée et la nuit ensemble, lundi matin c’était matinée câline, lundi aprem je bouclais mes rendez-vous et  je voyais Mister Perfect qui revenait d’un Trek au Népal (avant de répartir pour un trek en Amérique du Sud), et Charles-Henri nous rejoignait en fin de journée (parce que Mister Perfect lui avait ramené des cymbales de méditation, et que c’était l’occasion de lui faire un bisou). Et de là, Charles-Henri et moi rentrions dans sa colloc pour une deuxième nuit ensemble, et j’avais posé mon mardi matin pour qu’on puisse glaner quelques heures en plus.
C’était un super programme.

mardi 14 novembre 2017

Pétage de Plombs

Week-end épouvantable, où j’ai eu une panne de chauffage alors qu’il gelait à l’extérieur.

Je cumule les week-ends oufissimes puisque le week-end précédent, j’épongeais jusqu’à minuit passé parce que ma chaudière fuyait et avait inondé ma cuisine. (Tout ça juste après l’entretien annuel de ma chaudière, merci beaucoup, on me rappelle à quoi sert ce truc qui me coute cent balles à chaque fois ?!)
J’ai donc passé mon week-end sous un plaid, à grelotter avec mon chat, et en listant mentalement tout ce que je devais faire, tout ce que je n’avais pas le temps de faire, et tout ce qui était en train de merdouiller.
Résultat : j’étais debout à l’aube sur mes deux jours de congés, moi qui les attendais avec impatience pour pouvoir dormir.

Charles-Henri, lorsque je lui ai raconté par texto tout ce qui me parasitait l’esprit, de me répondre : « Sympa la météo de ton cerveau ! ».

Et plus de nouvelles.

Merci chéri.

vendredi 10 novembre 2017

Dure rechute

Je venais de finir mon cours de sport. Le-mec-de-la-salle était là, comme deux fois chaque semaine, et je l’ignorais de toutes mes forces, comme deux fois chaque semaine.
Je rangeais mon matériel en évitant soigneusement de le regarder quand je suis passé juste derrière lui.

Je me suis figée, bouleversée.

mardi 7 novembre 2017

Se préparer à la distance, tout en avançant

A la suite de l’annonce de l’internat de Charles-Henri, j’ai voulu prendre de ses nouvelles le lendemain : Je m’inquiétais un peu de son état d’esprit car, pendant des semaines, il s’imaginait habiter dans la maison secondaire familiale (lui qui rêve d’en être le propriétaire), et il se retrouve expulsé à l’opposé, dans un obscur département rural et sans intérêt.
Ce soir-là, il était au restaurant avec sa tante (j’étais rassurée : il se changeait les idées) et je l’ai eu au téléphone le surlendemain. S’il m’a affirmé que tout allait bien et que c’était « un désagrément plutôt qu’une désillusion », j’ai senti à sa voix qu’il n’était pas au top moumoute.
Il m’a proposé qu’on se voie le soir ; j’avais prévu une soirée chez mes copines, mais on pouvait se voir après.
Nous nous sommes retrouvés chez moi vers minuit, et nous nous sommes couchés presque aussitôt.

vendredi 3 novembre 2017

#Balancetonporc


Charles-Henri m’a demandé mon avis sur « ce qui était en train de se passer », à savoir ce raz de marée de témoignages, qui emporte toutes les justifications vaseuses et les œillères que la société veut bien porter.
J’ai répondu que je regardais ça avec intérêt, une sorte de satisfaction froide à voir sortir ce que toutes les femmes savent déjà, mais que les hommes ne réalisaient pas : toutes les femmes ont une histoire à raconter, plus ou moins grave. TOUTES.
Que c’est le nombre de témoignages qui fait la force des choses.
Que c’est à la fois terrible et beau.

Pour la petite parenthèse, je connais une femme qui est née homme. Elle a effectué sa transition vers cinquante ans. « La transition », c’est déjà le fait de se travestir et de vivre comme une femme, avant de le devenir chirurgicalement.
Donc elle se promenait, avec une jupe à mi- mollets et un petit gilet qui n’aurait pas dépareillé dans un pensionnat pour filles des années cinquante, quand elle s’est fait siffler par un groupe de mecs.
Elle n’avait jamais connu ça de sa vie. Elle découvrait ça à cinquante piges, en passant « de l’autre côté de la barrière ».
Elle m’a raconté à quel point elle s’était sentie humiliée, à quel point elle était folle de rage.
Moi je trouvais qu’elle sur-réagissais, pour « juste un sifflement », avant de réaliser que ce n’était pas elle qui sur-réagissait mais que c’était moi, que c’était nous toutes, qui sous-réagissions : nous prenons ça comme quelque chose de désagréablement ordinaire.

Je me dis que j'ai le devoir, en tant que femme, d'ajouter ma pierre à cette édifice avec mon témoignage :

lundi 30 octobre 2017

Ecoute tes émotions, bordel ! (et autres histoires de bagnoles)

L’annonce du prochain internat de Charles-Henri m’ayant beaucoup ébranlé, j’ai cherché à reprendre le contrôle et à trouver des solutions.
Pourquoi reprendre le controle ?
Parce que j’ai regardé cette vidéo : 



mardi 24 octobre 2017

Ah merde, c'était carrément pas ce qui était prévu

Charles-Henri et moi devions nous retrouver dimanche après-midi, sous un soleil radieux. J’avais insisté pour qu’il arrive tôt, et nous nous sommes retrouvés vers 16h chez moi. J’étais zen et détendue parce que je venais d’aller nourrir les chats de mes amis médecins, et que j’avais profité d’avoir le temps pour ouvrir les bais vitrés et m’installer au soleil avec un livre, en regardant les chats faire les foufous et courir après l’automne virevoltant. Un coup de vent a fait danser une pluie de feuilles cuivrées, et j’ai eu le souffle coupé par ce spectacle enchanteur.

vendredi 20 octobre 2017

Quand la compréhension vient aux hommes

Dimanche nous allions à une réunion de l’Asso : Charles-Henri venait me chercher à mon boulot, et nous allions ensuite à Charlhenriville, rendez-vous à 19h30. En partant, il m’a dit « J’ai pas envie d’y aller. J’ai juste envie de te faire l’amour et de m’endormir dans tes bras ». Frisson délicieux : j’avais la même envie. Mais il fallait rester raisonnable, après tout cette réunion était importante – et Charles-Henri est tout de même Vice-Président.
Comme nous étions (un peu) en avance, Charles-Henri a proposé que l’on passe chez lui pour grignoter un truc.
Bien évidemment, nous avions à peine sorti un morceau de fromage du frigo qu’on se jetait l’un sur l’autre, et qu’on finissait nus. Petit speed sexe bien sympathique, mais qui nous a tout de même mis en retard. J’ai découvert avec hilarité qu’il devenait ultrasensible lorsqu’il avait jouit, et je m’amusais à me contracter autour de lui à intervalle régulier, juste pour le regarder se tortiller et sursauter à chaque fois, ses yeux fermés et son souffle court.
Nous sommes arrivés à 19h45 chez Président, rougissants et décoiffés. Dans la voiture, nous avons tout de même pris le temps de discuter de notre attitude face aux autres :
« Bon, on leur dit ? »
« Oui mais attends, on fait comment ? "On a un truc à vous annoncer, Charles-Henri et moi" ? Ca fait un peu pompeux-flippant non ? »
« Hum. Oui. Je ne sais pas »
« Sinon on fait une action d’éclat, un truc un peu provoc’ »
« Genre toi qui dit "Désolé du retard, il a pas jouit assez vite" ? »
« Ah oui, c’est bien ça, j’aime bien ! »
« C’est sale, mais ça a de la gueule ! »
« Et puis c’est un vrai coup d’éclat qui marquera les mémoires ! »

vendredi 13 octobre 2017

Mon corps et ma raison

Depuis une semaine, j’ai des maux de tête quasi tous les jours. Rien de gravissime, juste du stress : les démarches pour ma maison sont fastidieuses, et le temps commence à manquer. Je dois sans cesse relancer les artisans (pour les devis) et la banque (qui m’oublie), pendant que l’agence immobilière me relance et me met la pression en me disant qu'on n'a pas assez de temps.
Et à chaque appel de l’agence, je sens ma nuque devenir raide, et mes maux de tête empirer.

vendredi 6 octobre 2017

Bulle éphémère pour Charles-Henri et moi

Comme toujours, entre deux moments où je ne vois pas Charles-Henri, il me manque, je me languis, je doute, j’ai peur d’être trop invasive dans mes messages, et au final je me monte la tête toute seule. Je sais qu’il a des jours de congés, mais nous ne nous voyons pas. Et à part de tendres messages pour se souhaiter bonne nuit, nous communiquons peu.
(Donc je flippe).

lundi 2 octobre 2017

Metropolis, Charles-Henri, et moi.... et les autres (Ah qu'est-ce qu'on est con !)




Nous organisions une soirée avec l'Association : une projection du film Metropolis sous forme de ciné-concert, un pianiste jouant la bande-son en direct.

jeudi 28 septembre 2017

La Brosse à dents (2/2)

La Brosse à dents (1/2)



Charles-Henri et moi devions nous revoir 3 jours plus tard, mais quelques heures à peine après l’avoir quitté, il me manquait déjà. Après sa demande à propos de la brosse à dents, et ma résolution d’agir avec lui comme j’agis avec mes amis, j’ai décidé de lui faire part de cette envie – et de lui proposer qu’on se voit. Il a dit :
« Ce soir je fais une soirée avec des collègues. Demain si tu veux ? »
 « Oui☺ »
Alors comme ça, les choses peuvent être aussi simples ?!

lundi 25 septembre 2017

La Brosse à dents (1/2)


Après notre journée dans la maison familiale de Charles-Henri, j’ai été dévorée de spleen et de doutes. Il me manquait et nous n’avions pas convenu de la prochaine date où nous nous verrions. Je l’avais eu au téléphone et nous nous étions envoyé des messages, mais je flippais : au téléphone, c’est pas le mec le plus expressif du monde, et il a pris la décision de raccrocher (d’accord, au bout de 30 min) parce qu’il avait du travail (d’accord, il était genre 21h). D’accord, c’était pas excessif du tout, et en plus je sentais qu’il était crevé, mais je suis rentrée en mode "Super Culpabilisation" : « J’aurais dû raccrocher plus tôt, je n’aurais pas dû dire ça, je suis beaucoup trop collante, j’aurais pas dû appeler ».
Action-Réaction : j’ai décidé de ne plus envoyer de messages.
Le lendemain de cette décision, j’ai passé une longue et misérable journée à penser à lui et à lutter contre l’envie d’envoyer un message.
Le soir, je me suis couchée, misérablement seule et ronchon, mais avec la satisfaction d'avoir tenu.
23h45, je reçois un message de Charles-Henri : « Je t’embrasse très fort. Voilà ».

*Ronde d’écureuils au milieu de ma chambre, pluie de fleurs, étoiles dans les yeux*

jeudi 21 septembre 2017

3 jours over the rainbow (2/2)


Le lendemain, nous avions prévu de nous retrouver à 9h30 chez moi. J’avais proposé que l’on prenne le petit déjeuner ensemble avant de partir, et je prévoyais de l'éblouir avec des pancakes à tomber.
Finalement, les choses ne se sont pas déroulées comme je l’espérais puisque lorsque que j'ai été nourrir les chats de mes nouveaux amis médecins – qui sont propriétaires d’une maison d’architecte au milieu de la forêt à 25 ans, merci beaucoup- l’un d'eux s’est échappé. J'ai crapahuté 45 min dans la forêt sous la pluie pour tenter de le récupérer, avant qu'il ne rentre de lui-même en ronronnant sous mon regard indigné. Il était 9h20 et c’était mort pour les pancakes.
Qu'importe, Charles-Henri est arrivé avec des croissants parce que c’est un Perfect Boy.

jeudi 14 septembre 2017

3 jours over the rainbow (1/2)

Samedi, je devais aller manger chez Président, qui recevait une amie écrivain qu’il souhaitait me présenter. Ma semaine avait été foutrement longue, j’étais épuisée, Président habite à 70 km de chez moi… et je comptais les heures jusqu’au moment où je reverrai Charles-Henri.
Et accessoirement, j’avais les intestins en vrac suite à un resto que j’avais fait la veille et qui était visiblement mal passé.

dimanche 10 septembre 2017

Interlude vacancier par messages interposés


Charles-Henri est en vacances. A la veille de son départ, j'avais demandé du bout des lèvres « Tu m'enverras des messages ? ». Avec l’impression d’être une petite sotte sentimentale.
Il m’avait regardé, surpris : « Ben… Evidemment ! »

Je me méfie des « Ben…. Evidemment ! ». (Pas besoin que je renvoie à d’autres articles : ils m’ont tous fait le coup)

Le fait est que Charles-Henri m’envoie des petits messages chaque jour. On discute gentiment. A vrai dire je me fous de ce qu’il me dit : c’est surtout le plaisir de voir son nom s’afficher sur mon téléphone et me dire qu’il pense à moi.
Et pourtant, les messages sont parfois très intéressants (et ils deviennent de plus en plus chauds au fur et à mesure des jours) :

jeudi 7 septembre 2017

Charles-Henri à la veille de ses vacances


Nous avions prévu de nous voir jeudi soir. Il pouvait être là à 19h, mais je préférais aller au sport avant – tentative un peu futile de me donner l’impression que je vais pas tout lâcher pour lui, et surtout pas ce qui me permet de garder mon équilibre
J’ai donc dit « Plutôt 20h15 ».
Les deux jours précédents étaient longs, le jeudi était infiniment long, et mes cours de sport m’ont à peine distrait de mon impatience.
A la fin du cours, ma douche expédiée, je fonçais jusqu’à chez moi pour terminer vite fait de ranger et préparer à manger.

A 20h08, il me téléphone : « Je suis déjà là, est-ce que tu es rentrée ? Si oui, acceptes-tu mon arrivée avec 7 min d’avance ? ».
Tu parles si j’accepte !

lundi 4 septembre 2017

vendredi 1 septembre 2017

Vacances chez la famille, ou le pèlerinage des Bisounours

Il y a quelques semaines, j'ai pris des vacances. Chronologiquement, c’était juste après la dernière (der des der) dispute avec Hector, et bien avant l’arrivée fracassante et inattendue de Charles-Henri
Autant dire que j’étais dans un état de fatigue morale assez avancée et que j'avais besoin de souffler et de changer d'air.

mercredi 30 août 2017

Samedi : La soirée à l'Asso

J’attendais avec impatience cette soirée à l’Asso. Il s’agissait plus exactement de la pendaison de crémaillère de Président, et comme c’est un mec qui aime la démesure, il y avait une centaine d’invités et un orchestre de jazz. J’avais dit « Plus jamais ça » la dernière fois, mais cette fois il y avait plus de monde que je connaissais, et surtout, j’y allais avec Charles-Henri.

samedi 26 août 2017

Charles-Henri, Jour 2

C’est drôle comme le manque de l’autre grandit insidieusement tout au long de la journée. On se lève le matin et ça va, et en fin d’après-midi on se dit qu’on crève d’envie de le revoir.

vendredi 25 août 2017

Charles-Henri / La tête sur son cœur

Je n’ai encore jamais parlé de Charles-Henri.
(Non, je n'ai pas oublié d'écrire un article "Premier rencard")
Charles-Henri fait partie de l’Asso.
Charles-Henri est gigantesque : il fait 30 cm de plus que moi, il a des épaules énormes et des mains qui peuvent recouvrir intégralement mon dos. C’est une sorte de géant baraqué au naturel.
Charles-Henri est interne en médecine et c’est lui qui m’a traduit mes analyses pour m’expliquer ce que j'avais (parce que ma gyneco a totalement ignorée mes appels alors que j’étais dans une panique totale)
Charles-Henri m’a fait une ordonnance pour essayer de prévenir les cystites (c’est un détail qui aura son importance plus loin)
Charles-Henri est issue d’une famille ultra riche (ses deux parents sont médecins, tous ses frères et sœurs aussi, son père est apparemment assez renommé, bref, excusez du peu !)
Charles-Henri est en couple avec la major de la promo Médecine, une fille qui s’implique aussi dans d’autres trucs, blablabla, excusez du peu bis, et vraiment, on n’est carrément pas du même milieu social.
J’ai côtoyé Charles-Henri à toutes les animations de l’Asso, et je le voyais comme un bon pote*

*Bon pote : Tout en ayant déjà été dans la situation d'être complètement inattentive en réunion en me demandant, béate, comment cet homme faisait l’amour.

mardi 22 août 2017

Soirée Rencontres avec la Salle de Sport



Plusieurs fois par an, ma salle de sport (que j'aime d'amour) organise des repas au resto. L'occasion de mieux se connaitre entre sportifs, d'instaurer plus de convivialité, etc etc. 
La précédente sortie au resto, j'étais en mode créature des marais et j'avais dû annuler, donc cette fois, pas question de louper ça ! D'autant plus que j’espérais secrètement pouvoir faire connaissance avec Montagne-de-Muscles, un petit gars qui, comme son nom l'indique, fréquente assidûment la salle de sport. J'étais tombé sur lui sur Badoo il y a quelques mois, et je n'avais pas saisi la chance de lui parler... Et ensuite je ne le retrouvais plus. 
Conclusion : j'étais frustrée, et je comptais réparer mes torts lors de cette soirée.

mardi 15 août 2017

Un an, jour pour jour

Il y a un an jour pour jour, j’avais mon premier rencard avec le-mec-de-la-salle de sport.
Malgré tout ce qui s’est passé dans ma vie en 1 an, j’ai l’impression que c’était hier.
Je m'étais dit un peu abstraitement que le 15 août 2017, je devais avoir oublié mes sentiments pour lui.
... Bon.
Tout le monde sait que ça ne marche pas comme ça (sauf moi, apparemment), et j’ai encore du boulot. Mais je sais que ça viendra.

C’est toutefois l’occasion de faire un petit résumé des derniers mois : Parce qu’il y a eu quelques anecdotes qui m’ont fait croire au destin (ou à la loi de Murphy, au choix)

mardi 8 août 2017

Il s'appelait Diego / Mademoiselle B. au salon du tatouage

Il y a quelques temps, j’ai été à un salon du tatouage pour la première fois. A peine entrée, je respire cette odeur caractéristique de métal et d’encre. J’entends ce petit vrombissement d’aiguilles – des dizaines et des dizaines d’aiguilles, des tatoueurs de partout ! Je vois des personnes magnifiques, hommes ou femmes, tatoués un peu, beaucoup, passionnément.

Je me sens tellement bien, à ma place.
(En tout cas nettement plus à l’aise qu’au milieu du commun des mortels où j’ai (trop) souvent des remarques débiles sur mon look ou mes tatouages)

mardi 1 août 2017

Cette petite fille qui pleure sous son bureau

Lorsque j’étais enfant, j’ai vécu une longue période de violence ; mon oncle du côté maternel me haïssait, et lorsque ma mère n’était pas là, il venait m’insulter et me rabaisser dans ma chambre. Il a été physiquement violent une seule fois, mais du haut de mes treize ou quatorze ans, je me disais que je préfèrerai qu’il me frappe plus et qu’il parle moins, car les mots étaient bien plus douloureux que les coups.

***  

mardi 25 juillet 2017

J'ai revu Hector / La der des der ?

Pourquoi ?

Je ne m'explique pas comment j'ai pu passer outre sa crise lors de mes trente ans.
Je pense que j'ai une peur viscérale de n'avoir personne dans ma vie. Je ne veux pas repasser des mois sans vie sexuelle, sans tendresse, sans homme. Je suis lâche : je préfère Hector que rien. Je n'ai pas le courage d'affronter ma vie toute seule.
Qu'on me donne un traitement qui bloque la libido et gèle mon cœur, et ma vie sera plus simple !
Il faudrait aussi que je travaille sur « Si je suis célibataire, c'est parce que personne ne veut de moi ». Histoire d'arriver à quelque chose de plus positif, tel que « Si je suis célibataire, c'est parce que je n'ai pas trouvé quelqu'un qui me correspond ». Ou l'étape ultime : « Si je suis célibataire, c'est parce que je n'ai pas trouvé un homme digne de moi ». Mais je doute de réussir un jour à me kiffer à ce point. #TeachMe,MeganTrainor !
Autre raison : Hector est revenu en me disant que je lui manquais, et clairement, ça fait du bien à entendre. Oui, j'ai envie qu'on ait envie de me voir. J'ai envie de me sentir spéciale ou précieuse pour quelqu'un. Et puis il me manquait aussi, même si je pense que nos caractères ne s'accordent pas, que mes sentiments ne sont pas amoureux, que nous n'avons pas d'avenir à long terme.
Et sans faire de la psychologie de comptoir, je pense que lui s'attache à moi parce qu'il a peur de vieillir seul (et qu'il se sent déjà vieux), et moi je m'accroche à lui parce que j'ai peur de finir comme lui.
Bref : on est tordu.

mardi 27 juin 2017

Pourquoi j'ai arrêté Badoo - et autres sites de rencontre

Suite à l’article de Young Matka sur les rencontres, où elle disait être incapable de rencontrer « dans la vraie vie » des mecs, j’ai réfléchis à mon tour. Le constat est le même : je suis introverti, avec un supplément timidité, une carapace en acier trempé, une approche difficile et une confiance en moi vacillante. Le mélange n’est pas très heureux.
Mais clairement, les sites de rencontres ne résolvent pas pour autant mon problème. Après plusieurs mois sur Badoo (et avant ça sur Adopte un mec), j’ai tout arrêté.
Dans un premier temps, parce que j'en ai eu ras le pompon des complications avec les Mâles (Merci Hector)
Mais aussi pour toutes ces raisons qui m’ont conduite au Burn-Out des sites de rencontre :

mardi 20 juin 2017

Ciel, Professeur ! ... Qu'en est-il vraiment ?

Suite à de subtils indices disséminés dans des textos, je m'étais demandé il y a quelques temps si mon Prof de Danse Africaine ne serait pas en train d'essayer de me séduire.
Comme je suis vive comme l'éclair et surnaturellement clairvoyante, je n'ai rien compris, et le doute subsistait.

vendredi 16 juin 2017

Ciel, Professeur ! Êtes-vous en train d'essayer de me séduire ?!

J’en avais parlé (mais je ne retrouve plus où), à la suite de mon voyage en Afrique, j’ai décidé de faire de la danse africaine : Après 2 jours à danser sur les toits de Mbour au son des djembés et d’indications en allemand (véridique), je me suis trouvé des cours de danse à la MJC de ma ville.
Evidemment, c’est moins glamour que le Sénégal et les toits de l’Afrique. En plus j’ai une fâcheuse tendance à trouver que les cours en MJC sont un peu les activités du pauvre : tu te retrouves toujours dans une salle dégueu, pas éclairée et pas aérée. 
Option : dans un sous-sol glauque.
Bonus : Des vestiaires merdiques et/ou à l’autre bout du bâtiment et/ou ultra flippants.

L’avantage en revanche c’est que les cours sont en français – avantage indéniable quand tu ne parles pas allemand, comme moi.

lundi 12 juin 2017

Happy Birthday : The Bright Side (Po-si-ti-vons)

On l’a vu : Mes trente ans ont été une catastrophe.
Du moins du Côté Obscur de la Force.
Parce qu’il y a quand même un Bright side (a.k.a le côté lumineux de la force) ! (Oui, une de mes énièmes résolutions, c'est de voir le côté pile dans toutes les situations. Je vous accorde que je collectionne les résolutions anti-déprime comme d’autres enchaînent les régimes : chacun son truc).

mercredi 31 mai 2017

Happy Birthday, Les hommes de ta vie sont des connards

J'ai eu 30 ans.
Etonnamment, la terre ne s'est pas ouverte sous mes pieds, l'apocalypse n'a pas eu lieu, le monde ne s'est pas arrêté de tourner.
D'ailleurs il ne s'est tellement pas arrêté de tourner que le jour même, le site de la scnf avait déjà noté « Mademoiselle B., 30 ans ». 
Je les hais.

dimanche 21 mai 2017

J'ai peur de ce dont demain sera fait, mais aujourd'hui, ça va


Je ne me suis pas reposée depuis des jours, je ne me souviens pas de ma dernière grasse mat' et je suis fatiguée au point que m’asseoir par terre et pleurer me semble être une option raisonnable.
Je sais que le quotidien est là, a m'attendre a la porte, cette porte qui s’appelle « Dès demain ».
Mais aujourd'hui, je me suis levée (indécemment) tôt pour intervenir brillamment dans une conférence  pro.
Rires de l’assemblée à mes blagues.
Félicitation de ma Big Cheffe.
Et le regard de personnes hautes placées qui soudain se posent sur moi, comme s’ils me voyaient pour la première fois, et que ce qu’ils voyaient leur plaisait.
Sentiment grisant de reconnaissance.

mercredi 17 mai 2017

Bonne continuation, Adieu

Les choses n'ont pas tournées comme je le pensais... Mais la fin est de toute façon la même.

vendredi 5 mai 2017

Une mauvaise nouvelle

C'était vendredi 28 avril. Je me souviens qu'il faisait beau, j'étais assise devant ma fenêtre, au soleil, les jambes sur le radiateur, avec un livre ou mon portable, je ne suis plus sûre. Il était  plus de onze heure du matin, j'avais encore le temps de flâner avant d'aller bosser. C'était une journée tranquille et ensoleillé, un vendredi matin qui commence bien.
Mon portable a sonné, c'était un numéro que je ne connaissais pas. J'ai hésité à répondre - d'habitude j'évite les numéros inconnus. Mais l'indicatif du département voisin m'a interpellé, et j'ai pris l'appel.

- Mademoiselle B. ? Je vous appelle pour vous dire que votre beau-papa est mort ce matin à cinq heure.

jeudi 27 avril 2017

Soirée rencontre à (cause de) l'Association

Comme je le disais il y a quelques mois, je fais partie d'une association. Parce que ça m'éclate, parce que ça me sort, parce que ça me donne des trucs à faire... Parce que j'espère rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas l'homme de ma vie (oui, 2017 est placé sous le signe de l'optimisme. Ou de la naïveté, on verra quand je ferais le bilan)
Le Président de l'Association est un ami d'amis ; il est jeune, friqué, stylé, cultivé, élitiste et futur médecin. Bon, et accessoirement il est gay. Et il a des amis comme lui (mais pas forcément gay). Un de mes meilleurs amis me disait justement « Faut grave que tu ailles aux soirées qu'il organise, t'imagine pas le cheptel de beaux-gosses célibataires et blindés de thunes qui y va ».
Maintenant que je fais partie de l'Asso et qu'il m'apprécie un minimum, j'ai été invité à une de ses soirées.
J'étais donc toute frétillante d'excitation.
Bon, et j'étais aussi encore malade, mais finalement ça n'a eu que peu d'incidence, à part me donner une bonne excuse pour fuir cette soirée le plus tôt possible, non sans mal.

lundi 24 avril 2017

Une incroyable coïncidence (Oui, encore)

*FLASHBACK*
Nous sommes environ un an et demi plus tôt, au mois de septembre ou octobre. Mademoiselle B. est séparé, son ex a déménagé, la laissant célibataire, libre et heureuse dans un appartement grand, vide et bruyant. Au moment d'allumer la chaudière car l'hiver pointe le bout de son nez, elle s'aperçoit que plusieurs radiateurs restent froid. Après diverses tentatives de purge, arrêt/redémarrage de la chaudière (mais ça ne marche pas comme l’informatique), tapage au marteau (faut toujours essayer de taper, au cas où), Mademoiselle B. abdique, et décide de rappeler le chauffagiste, prenant le risque de passer pour la gonzesse incapable de comprendre comment allumer un radiateur sans un homme à la maison.
L'entretien de chaudière avait été fait quelques semaines avant, et Mademoiselle B. s'attendait à voir revenir le gentil artisan aux lunettes en cul de bouteille et au strabisme convergent. Cela dit, il travaillait très bien, et c’était le genre à être gentil  même s'il venait pour rien.
Et Mademoiselle B. vit arriver un chauffagiste d'une trentaine d'année, over sexy, super compétent, avec un jean très bien ajusté et des bras musclés. Quand Mademoiselle B. a ramassé sa mâchoire par terre, elle a envoyé un message à ses copines pour dire qu'elle vivait le début d'un porno intitulé "Le chauffagiste était vraiment canon".
Mademoiselle B. et le chauffagiste ont beaucoup discutés, le courant passait pas mal, et Mademoiselle B. a même hésité à lui proposer d'aller boire un verre. Mais Mademoiselle B. est une flippette, et vit mal le risque de se prendre un râteau - donc elle n'a rien fait.
Elle a rappelé la boîte peu de temps après pour reprendre rdv, parce que Sexy Chauffagiste avait aussi regardé les prises de courant et remarqué qu'il fallait changer des trucs (Sexy Chauffagiste était aussi polyvalent, et Mademoiselle B. se demandait si cette phrase pouvait être vraie d'un point de vue disons plus sexuel). Elle avait laissé échapper au patron de la boîte un petit « Votre employé est un homme très charmant », ce qui n'a pas manqué de le faire mourir de rire (la remarque pseudo-innocente devait en fait dégouliner le stupre et la luxure). Il a alors dit : « Allez, je vous le renvoie, je lui dis de vous appeler pour reprendre rdv. Vous faites ce que vous voulez hein, moi je m’en fous, mais sachez qu’il a une femme et des enfants ! ».
Les espoirs de Mademoiselle B. se sont brisés.
Et puis Sexy Chauffagiste n'a jamais rappelé.
Au bout de plusieurs semaines, Mademoiselle B. a rappelé la boite, pour signaler, un peu penaude, qu'il y avait toujours des problèmes d'électricité. Le patron, nettement moins joyeux sur ce coup-là, a annoncé froidement que Sexy Chauffagiste ne travaillait plus pour lui.
Mademoiselle B. a paniqué.
MON DIEU, peut-être que, après son hilarité d'il y a 1 mois, Patron s'est finalement fâché contre Sexy Chauffagiste, lui rappelant qu'il lui avait dit d'être courtois avec Josette, 94 ans au rez-de-chaussée, mais pas charmant avec Mademoiselle B., 28 ans au 1er étage, et que tout ça n'est pas très professionnel, et qu'il l'a viré ?
Peut-être que Sexy Chauffagiste, devant un torrent de désirs face à une cliente si séduisante, a préféré démissionner plutôt que de mettre en péril sa famille ?
Peut-être que le Patron a rapporté la remarque à Sexy Chauffagiste, qui l'a trouvé déplacé et effrayante, et a préféré quitter la boîte plutôt que de risquer son petit corps appétissant dans la tanière de Mademoiselle B. ?
Peut-être que Sexy Chauffagiste, en proie à un insatiable désir doublé d'un insoluble questionnement, a tout quitté (emploi, famille, potentielle femme de sa vie) pour partir méditer le drame de sa vie dans la foret/une caverne/une montagne/etc.
Mademoiselle B. n'a jamais su, et en a gardé une culpabilité latente.
Un peu.
De temps en temps.
*FIN DU FLASHBACK*