samedi 28 janvier 2017

Super flippant

Si vous regardiez la série Bref, vous vous souvenez peut-être du colloc' du narrateur, qui se transforme en "Super Flippant" dès qu'il sort avec une fille.
[Je ne pourrais plus jamais dire « Super Flippant » sans le faire avec l’intonation de cet épisode]

Il s'appelle comment, déjà ? Baptiste je crois ?
Ca ne serait pas Hector, en fait ?

vendredi 20 janvier 2017

Un jour blanc (2)

Un jour blanc (1)

J’ai été à mon cours de sport hier. Je reprends mes habitudes : je commence par un cours de danse, puis j’enchaine avec un cours de muscu. A la fin du cours de danse, je jette un œil dans le couloir : il n’est pas là. Je souffle de soulagement. Ça ne sera pas aujourd’hui que je devrais me mettre face à mes sentiments ; Ça tombe bien, je n’étais pas dans un bon jour pour ça. J’installe mon matériel vers le fond tout de même, pour partir plus vite ″au cas où″. Mais ça semble bon, tout le monde est entré et il n’est pas là. Je m’accroupis et prend une rasade d’eau en attendant le début du cours. Je commence à me détendre. 
Et je le vois entrer.

jeudi 19 janvier 2017

Un jour blanc

C’est ahurissant comme je suis étrangement indécise à propos d’Hector. Je vais chez lui, où j’ai mes habitudes, où on joue au couple. J’y vais avec plaisir, et puis en cours de trajet, un violent élan de « J’ai pas envie, j’ai envie de faire demi-tour » me taraude. J’ai envie de lui, et puis subitement ça retombe. Je suis contre lui et j’adore ça, puis soudain je ne supporte plus son contact.

mercredi 18 janvier 2017

Et si on jouait à la vie ?


Parfois un événement nous remet brutalement en perspective de notre propre vie. On se sort la tête du trou, on arrête de chouiner parce qu’il y a plus important à faire, et on agit. Et on se rappelle que la vie, c'est une succession d'évènements, parfois heureux, parfois tristes, et qu'il faut faire avec, et faire au mieux alors qu'on est complètement dépassé.

mercredi 11 janvier 2017

Les petits signes de la vie me veulent du mal

J'ai parfois tendance à penser que la vie nous envoie des signes. Le problème, c'est que j'ai l'impression que les signes que je reçois ne sont pas ceux qui sont bon pour moi. Que c'est plutôt des pièges, des espèces de tentations malfaisantes pour vérifier à quel point je peux continuer à me vautrer dans les mêmes schémas.

mardi 10 janvier 2017

Pas la même longueur d'onde / De l'ironie de la vie

Hector est venu manger chez moi dimanche soir. C’était prévu d’avant – avant qu’on couche ensemble, avant qu’on se voit quasi tous les jours. Ça me stress qu’on se voit si souvent, je me dis que ça va trop vite pour moi, je me dis qu’il va s’accrocher – ensuite je me rappelle que c’est un homme, et qu’il y a peu de risques.

GROSSIÈRE ERREUR.

lundi 9 janvier 2017

Troisième rencard / Nuit(s) chez Hector

De nouveau, je devais rejoindre Hector chez lui après le sport. De nouveau, le hipster barbu fait le cours à la place de VéronikéDavina – bon sang, mais que raconte ce mec ?! Il balance des « That’s one ! » a tout va, je me demande s’il essaie de dire « That’s right » et je suis dépitée.
De nouveau, le mec-de-la-salle-de-sport n’est pas là. Je pense à lui, tout en me disant « C’est tellement plus tranquille lorsqu’il n’est pas là, je peux vraiment me vider la tête ». Je repense au mouvement de ses épaules pendant la muscu du dos, ce mouvement que je trouvais trop sexy ; et là je me dis juste que je n’ai pas envie de le voir.
Et je me dis que les prochaines fois que je le croiserai, ça sera compliqué à gérer pour moi.

Mais une chose après l’autre.

dimanche 8 janvier 2017

Deuxième rencard avec Hector

Mardi, j'ai revu Hector.
Il m’a invité à manger chez lui. On avait envisagé ça assez vite après le premier rencard – et puis il y a eu mes vacances, donc ça a repoussé.

J’avoue que j’étais flippée à l’idée d’y aller. Je n’étais pas sûre d’avoir envie. On avait convenu que j’y allais en sortant de la salle de sport. Ma prof était en arrêt maladie – Veronikédavina, sa future ex-femme. A sa place, un grand barbu un peu hipster, qui parle anglais comme ma grand-mère. J’étais soulagée de ne pas la voir – et j’ai trouvé ça bête, je culpabilisais.
Le-mec-de-la-salle-de-sport n’était pas là non plus. J’étais soulagée aussi - et en même temps un peu frustrée.
Je me dis qu’il faudrait que je change de salle. Ça devient de plus en plus pénible et de plus en plus compliqué.

mercredi 4 janvier 2017

Voyage en Afrique, partie 1/3 : Le cas de Mister Perfect


De retour d’Afrique.
Où j’allais sans trop savoir ce que je cherchais.
Le sens de la vie peut-être ?
Un peu ambitieux, cette affaire.

Est-ce que l’objectif est atteint ?
Je n’irai pas jusque-là.
Maiiiiiis je dois bien avouer que j’ai un peu ouvert les yeux, des portes, mon âme, mon cœur… Bref, ce séjour a été trop court pour que j’en revienne métamorphosé, mais j’ai toutefois amorcé des petites choses.
(Le défi étant maintenant de continuer dans cette voie)

lundi 2 janvier 2017

Le cas d'Hector

A la suite de notre premier rendez-vous, j’étais plutôt refroidie : outre ses qualités, je n’avais pas spécialement envie de sortir avec le futur ex-mari de ma prof de sport.
Certes, je ne lui dois rien, à cette fille (bon, si : un corps plus mince, plus ferme, plus musclé). Mais pour moi, ça rentre dans la même catégorie que « Tu ne touches pas aux ex des copines ».

Sauf qu’Hector, il ne voit pas les choses comme ça ; la situation ne semble pas le gêner. Et puis j’ai l’impression que plus il me voit hésiter, plus il court.
Il m’a réécrit dès le lendemain du rencard.
Et puis les jours suivants.
Il est un peu insistant, Hector.
Et il se projette beaucoup, aussi. Genre il se projette tellement loin qu’il a déjà fait 3 fois le tour de la planète : il m’a quand même sorti « Toi qui est végétarienne, si on habite ensemble, ça te gênerait qu’il y ai de la viande dans le frigo chez nous ? ».
Oulah choupinou, on a été boire UN VERRE, va falloir se calmer un peu !!!

dimanche 1 janvier 2017

Adieu 2016

Il y a quelques semaines, j’étais incapable de voir le positif de l’année écoulée, et je m’enfonçais dans des états d’âmes sans fonds.
Le voyage m’a fait reprendre pied : de la distance physique pendant deux semaines, pour prendre du recul mentalement.
Quelque chose s’est remis en place dans ma tête, et au lieu de lutter pour trouver le positif, il s’est imposé à moi. Tellement naturellement que je me suis demandée comment j’ai pu avoir cette « porte » fermée dans mon esprit, sans même m’en rendre compte.
J’ai regardé autour de moi, appréciant les mots et les gestes de mes amis et ma famille. J’ai réalisé le soutien dont je faisais preuve – alors que je me sentais abandonnée, simplement parce que je m’étais isolée toute seule.