vendredi 29 décembre 2017

Noël... consternant

Consternation après 10 jours chez ma mère : ce qui devait, selon mon plan initial, me faire aller beaucoup mieux, me reposer, me faire prendre de la distance et me faire reprendre ma vie en main… n'est pas du tout arrivé.
Confiante, j’avais arrêté les médicaments dès mon arrivée : « Je n’en aurais plus besoin ! ».
3 jours plus tard, je fondais en larmes sans raison apparente.
J’ai repris les médicaments.
=> Échec cuisant.
"Mon raisonnement était pourtant sans failles" (Sentaï School)

mardi 26 décembre 2017

Le déménagement de l’enfer

J’aime bien les titres dramatiques ces derniers temps (ou est-ce ma vie qui veux ça ?). Mes articles devraient être illustrés d’affiches de ciné type Blockbuster, avec des explosions, des postures dramatiques et des couleurs qui piquent les yeux.

mercredi 20 décembre 2017

La soirée de l’extrême : ratages et grosse honte

J’ai l’impression que ma vie en ce moment est une succession d’événements et de décisions qui suivent la chronologie « Avant la rupture » et « Après la Rupture ».

jeudi 14 décembre 2017

Depuis qu’il m’a quitté, j’ai froid / A quand des médicaments pour guérir d’une rupture ?

Une semaine de rupture. Et j’ai l’impression d’aller de plus en plus mal, et d’être incapable de raisonner.

Mes collègues me regardent de loin, circonspects, comme une bombe à retardement.
Plus personne n’ose me demander « ça va ? » : Ils ont vite compris que, non, ça va pas, et qu’en plus la question provoque un raz de marée.
Certes, j’ai tendance à sangloter sans prévenir, et je me traine dans les couloirs comme une âme en peine, dans les mêmes fringues que la veille.
Ou l’avant-veille.
Ou même plus tard que ça ?
Je ne sais plus quand j’ai changé de fringues pour la dernière fois.
Si ça continu, je vais devenir une sorte de monstre-mascotte au boulot. Ptetre même que c'est déjà le cas ?!

dimanche 10 décembre 2017

Parce qu’il faut bien continuer, même si l'envie n'est plus là

 Malgré tout, Show Must Go On.

Après moult rebondissements que je n’ai pas eu le temps de détailler (et puis soudain, plus l’envie de rien, et surtout pas de positiver), j’ai pu acheter ma maison : j’ai signé l'acte de vente avec deux semaines de retard, qui retardent les travaux (et donc l’occupation confortable de la maison) d’au moins un mois et demi.
C’était « avant », avant la rupture, avant le rêve brisé : Charles-Henri avait déboulé chez moi pour m’aider à commencer les cartons, pendant que j’étais au travail. Je lui avais dit « Et quand je rentrerai, tu m’attendras nu ? », et quand j’étais entré, il se déshabillait en vitesse, et m’a porté jusqu’au lit, me faisant l’amour au milieu de mes vêtement qui formait comme une corolle autour de moi.
C’était « l’avant ».

jeudi 7 décembre 2017

Et se faire larguer par téléphone, sans préavis...

Lundi, Charles-Henri et moi passions la journée à l’hôpital, parce que j’ai eu la bonne idée de peut-être me casser le pied deux semaines avant mon déménagement.
J’étais dépité de passer notre temps ensemble à attendre à l’hôpital, mais il a été hyper rassurant : « Vivre à deux, c’est aussi faire des trucs pas funs. Mais au moins on ne les fait pas tout seul ! ».

Finalement fausse alerte, c’est « juste » une foulure.

Moments de calme et de tendresse, comme toujours. D’ailleurs à peine était-il arrivé chez moi qu’il me mettait nue et m’enlaçait, chuchotant « Ca m’a tellement manqué… ». Ca faisait presque deux semaines qu’on ne s’était pas vu, que je ne recevais pas de messages ni d’appels, j’étais donc totalement en manque de lui.
Le lundi soir, il repartait, et la fin de soirée était maussade et triste, surtout qu’on  ne se voyait qu’une semaine plus tard, en coup de vent.
J’ai dit que j’aimerai qu’on s’écrive plus, que je souffrais de ces silences.
God, j’adore qu’on puisse discuter de tout, comme ça.

Mardi, il m’envoyait un petit message adorable « Je pense beaucoup à toi ».

Mercredi, il m’appelait « Ça ne va pas du tout. Il faut qu’on parle de nous ».

Et là tu sais que tout va s’effriter sous tes pieds comme un château de sable emporté par la mer.

Week-end de l’extrême : Fatigue et mini-drames

Vendredi : Le jour où, dans le meilleur des cas, je connaissais le fin mot de la vente de la maison.
Résultat : Pas de nouvelles du Notaire et encore un week-end d'incertitudes.

mardi 5 décembre 2017

Week-end à l’hôpital avec Charles-Henri


A la base, avant de nous voir à l’improviste vendredi soir, Charles-Henri et moi devions passer un petit bout de week-end ensemble. Mais comme le week-end précédent, il fallait se débrouiller avec nos emplois du temps respectifs, puisqu'il faisait 48h de Garde.
Cette fois, nous avions un planning inédit : je le rejoignais vers 17h à l’hôpital, car oui Mesdames et Messieurs, les Internes et autres médecins de garde ont une chambre, et peuvent y recevoir leurs conjoints pendant leur garde.
Je me suis immédiatement imaginé à la place d'un patient hospitalisé, qui attend, angoissé, son médecin de garde, pendant que celui-ci est en pleine séance de jambes en l’air. Ce qui est donc une foutue réalité (car oui, spoiler : on a fait l’amour à l’hôpital)
Il ne faudrait jamais connaitre les dessous de l’organisation d’un hôpital, tout comme il ne faut jamais voir les cuisines d’un restaurant.