mercredi 30 août 2017

Samedi : La soirée à l'Asso

J’attendais avec impatience cette soirée à l’Asso. Il s’agissait plus exactement de la pendaison de crémaillère de Président, et comme c’est un mec qui aime la démesure, il y avait une centaine d’invités et un orchestre de jazz. J’avais dit « Plus jamais ça » la dernière fois, mais cette fois il y avait plus de monde que je connaissais, et surtout, j’y allais avec Charles-Henri.

samedi 26 août 2017

Charles-Henri, Jour 2

C’est drôle comme le manque de l’autre grandit insidieusement tout au long de la journée. On se lève le matin et ça va, et en fin d’après-midi on se dit qu’on crève d’envie de le revoir.

vendredi 25 août 2017

Charles-Henri / La tête sur son cœur

Je n’ai encore jamais parlé de Charles-Henri.
(Non, je n'ai pas oublié d'écrire un article "Premier rencard")
Charles-Henri fait partie de l’Asso.
Charles-Henri est gigantesque : il fait 30 cm de plus que moi, il a des épaules énormes et des mains qui peuvent recouvrir intégralement mon dos. C’est une sorte de géant baraqué au naturel.
Charles-Henri est interne en médecine et c’est lui qui m’a traduit mes analyses pour m’expliquer ce que j'avais (parce que ma gyneco a totalement ignorée mes appels alors que j’étais dans une panique totale)
Charles-Henri m’a fait une ordonnance pour essayer de prévenir les cystites (c’est un détail qui aura son importance plus loin)
Charles-Henri est issue d’une famille ultra riche (ses deux parents sont médecins, tous ses frères et sœurs aussi, son père est apparemment assez renommé, bref, excusez du peu !)
Charles-Henri est en couple avec la major de la promo Médecine, une fille qui s’implique aussi dans d’autres trucs, blablabla, excusez du peu bis, et vraiment, on n’est carrément pas du même milieu social.
J’ai côtoyé Charles-Henri à toutes les animations de l’Asso, et je le voyais comme un bon pote*

*Bon pote : Tout en ayant déjà été dans la situation d'être complètement inattentive en réunion en me demandant, béate, comment cet homme faisait l’amour.

mardi 22 août 2017

Soirée Rencontres avec la Salle de Sport



Plusieurs fois par an, ma salle de sport (que j'aime d'amour) organise des repas au resto. L'occasion de mieux se connaitre entre sportifs, d'instaurer plus de convivialité, etc etc. 
La précédente sortie au resto, j'étais en mode créature des marais et j'avais dû annuler, donc cette fois, pas question de louper ça ! D'autant plus que j’espérais secrètement pouvoir faire connaissance avec Montagne-de-Muscles, un petit gars qui, comme son nom l'indique, fréquente assidûment la salle de sport. J'étais tombé sur lui sur Badoo il y a quelques mois, et je n'avais pas saisi la chance de lui parler... Et ensuite je ne le retrouvais plus. 
Conclusion : j'étais frustrée, et je comptais réparer mes torts lors de cette soirée.

mardi 15 août 2017

Un an, jour pour jour

Il y a un an jour pour jour, j’avais mon premier rencard avec le-mec-de-la-salle de sport.
Malgré tout ce qui s’est passé dans ma vie en 1 an, j’ai l’impression que c’était hier.
Je m'étais dit un peu abstraitement que le 15 août 2017, je devais avoir oublié mes sentiments pour lui.
... Bon.
Tout le monde sait que ça ne marche pas comme ça (sauf moi, apparemment), et j’ai encore du boulot. Mais je sais que ça viendra.

C’est toutefois l’occasion de faire un petit résumé des derniers mois : Parce qu’il y a eu quelques anecdotes qui m’ont fait croire au destin (ou à la loi de Murphy, au choix)

mardi 8 août 2017

Il s'appelait Diego / Mademoiselle B. au salon du tatouage

Il y a quelques temps, j’ai été à un salon du tatouage pour la première fois. A peine entrée, je respire cette odeur caractéristique de métal et d’encre. J’entends ce petit vrombissement d’aiguilles – des dizaines et des dizaines d’aiguilles, des tatoueurs de partout ! Je vois des personnes magnifiques, hommes ou femmes, tatoués un peu, beaucoup, passionnément.

Je me sens tellement bien, à ma place.
(En tout cas nettement plus à l’aise qu’au milieu du commun des mortels où j’ai (trop) souvent des remarques débiles sur mon look ou mes tatouages)

mardi 1 août 2017

Cette petite fille qui pleure sous son bureau

Lorsque j’étais enfant, j’ai vécu une longue période de violence ; mon oncle du côté maternel me haïssait, et lorsque ma mère n’était pas là, il venait m’insulter et me rabaisser dans ma chambre. Il a été physiquement violent une seule fois, mais du haut de mes treize ou quatorze ans, je me disais que je préfèrerai qu’il me frappe plus et qu’il parle moins, car les mots étaient bien plus douloureux que les coups.

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